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Anecdotes et péripéties de la cathédrale Saint-Étienne
Sens Loisirs
Publié le 15/07/2014
Anecdotes et péripéties de la cathédrale Saint-Étienne
Le ciboire est conservé au Trésor de la cathédrale. © photo jean-pierre Élie/musées de sens
Au XVI e siècle, un pâtissier vola la coupe de la cathédrale Saint-Étienne avec un complice. Arrêté, il avoua et fut exécuté. Une chapelle fut érigée à l’emplacement où l’on retrouva la coupe.
Le « vol sacrilège » a agité Sens durant plusieurs semaines. Le 19 juillet 1541, « entre 1 et 2 heures du matin », raconte Théodore Tarbé (*), la coupe (ciboire) suspendue au-dessus de l'autel de la cathédrale disparaît. Avec son contenant : cinq hosties. Le larcin est découvert à l'aube par un vicaire qui allait célébrer la messe. Il suscite une grande émotion. Les religieux et la population sont « saisis d'une sainte horreur ». Une procession est organisée le jour même. D'autres suivent les jours suivants.
Un suspect est rapidement arrêté. Il s'appelle Jean Peignard (ou Pagnard), a 22 ans, est natif de Nevers et est pâtissier. Il a été confondu par « l'indice équivoque de quelques gouttes de cire qui avaient coulé sur la manche de son habit ».
En guise de garde à vue, le jeune homme est « soumis à la question ». Autrement dit, il est interrogé et torturé. Il finit par « confesser son crime, avec toutes ses circonstances ». Jusqu'à l'endroit où il a caché la coupe. Elle est y sera effectivement retrouvée, le 4 août. Bonus : « Les profanateurs n'ont point touché aux hosties. »
Trahi par un cierge
Peignard dit avoir commis le vol avec un complice, Guillaume Lacroix. Ils se seraient cachés dans la cathédrale vers minuit, puis auraient forcé la porte du ch'ur. C'est en voulant s'éclairer à l'aide d'un cierge que de la cire aurait coulé sur les vêtements et la main de Pagnard. Une cire très collante. « Son compagnon fut obligé de lui détacher avec violence les doigts de la paume de la main. Il ne put les en séparer sans lui enlever la peau. »
Brûlé sur le parvis
Peignard affirme que le vol aurait été commandité par un orfèvre, Étienne Marcelat, et son fils, Jean, contre 20 écus d'or. Mais les deux hommes ne seront pas inquiétés. Ni même Lacroix, semble-t-il. Seul Pagnard figure dans l'arrêt signifiant sa condamnation. Il est exécuté le 24 septembre : « Traîné sur une claie (treillage en bois) attaché à un tombereau », puis brûlé sur le parvis de la cathédrale. Précision sordide : « Comme il n'avait point touché aux saintes hosties, il lui fut accordé par grâce d'être étranglé. »
(*) Recherches historiques et anecdotiques sur la ville de Sens, Théodore Tarbé.
Olivier Richard
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Publié le 15/07/2014
Anecdotes et péripéties de la cathédrale Saint-Étienne
Le ciboire est conservé au Trésor de la cathédrale. © photo jean-pierre Élie/musées de sens
Au XVI e siècle, un pâtissier vola la coupe de la cathédrale Saint-Étienne avec un complice. Arrêté, il avoua et fut exécuté. Une chapelle fut érigée à l’emplacement où l’on retrouva la coupe.
Le « vol sacrilège » a agité Sens durant plusieurs semaines. Le 19 juillet 1541, « entre 1 et 2 heures du matin », raconte Théodore Tarbé (*), la coupe (ciboire) suspendue au-dessus de l'autel de la cathédrale disparaît. Avec son contenant : cinq hosties. Le larcin est découvert à l'aube par un vicaire qui allait célébrer la messe. Il suscite une grande émotion. Les religieux et la population sont « saisis d'une sainte horreur ». Une procession est organisée le jour même. D'autres suivent les jours suivants.
Un suspect est rapidement arrêté. Il s'appelle Jean Peignard (ou Pagnard), a 22 ans, est natif de Nevers et est pâtissier. Il a été confondu par « l'indice équivoque de quelques gouttes de cire qui avaient coulé sur la manche de son habit ».
En guise de garde à vue, le jeune homme est « soumis à la question ». Autrement dit, il est interrogé et torturé. Il finit par « confesser son crime, avec toutes ses circonstances ». Jusqu'à l'endroit où il a caché la coupe. Elle est y sera effectivement retrouvée, le 4 août. Bonus : « Les profanateurs n'ont point touché aux hosties. »
Trahi par un cierge
Peignard dit avoir commis le vol avec un complice, Guillaume Lacroix. Ils se seraient cachés dans la cathédrale vers minuit, puis auraient forcé la porte du ch'ur. C'est en voulant s'éclairer à l'aide d'un cierge que de la cire aurait coulé sur les vêtements et la main de Pagnard. Une cire très collante. « Son compagnon fut obligé de lui détacher avec violence les doigts de la paume de la main. Il ne put les en séparer sans lui enlever la peau. »
Brûlé sur le parvis
Peignard affirme que le vol aurait été commandité par un orfèvre, Étienne Marcelat, et son fils, Jean, contre 20 écus d'or. Mais les deux hommes ne seront pas inquiétés. Ni même Lacroix, semble-t-il. Seul Pagnard figure dans l'arrêt signifiant sa condamnation. Il est exécuté le 24 septembre : « Traîné sur une claie (treillage en bois) attaché à un tombereau », puis brûlé sur le parvis de la cathédrale. Précision sordide : « Comme il n'avait point touché aux saintes hosties, il lui fut accordé par grâce d'être étranglé. »
(*) Recherches historiques et anecdotiques sur la ville de Sens, Théodore Tarbé.
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Bonjour à tous !
Morhange (Moselle)
avant 1914
Place de la république
Après la 1° guerre 14/18
Aujourd'hui
Avant
Aujourd'hui
Ce qu' il faut savoir sur Morhange
La Place en 1910
La bataille de Morhange, en allemand Schlacht bei Mörchingen, est l'une des premières grandes batailles de la Première Guerre mondiale lors de sa première phase (la bataille des Frontières). Elle se déroule les 19 et 20 août 1914 sur un front qui s'étire sur près de 30 kilomètres impliquant les villages de Morhange et de Dieuze dans l'actuel département de la Moselle, alors territoire allemand.
Le piège Nied-Sarre
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la France entre en guerre sans véritable plan d’opérations. Le plan XVII n'est en réalité qu'un plan de mobilisation et de concentration des forces françaises préparé en 1913. Il doit son nom au fait d'être le 17e depuis la fin de la guerre franco-allemande de 1870. Le généralissime français, le général Joseph Joffre a simplement indiqué dans la directive secrète qu’il signe le 7 février 1914 qu'il entend lancer dès le début des hostilités deux offensives dans l'est de la France visant à reconquérir tout ou une partie des provinces perdues d'Alsace-Lorraine. Or, une telle manœuvre n'est pas sans risque. Les Allemands ont établi dans cette région les formidables places fortes de Strasbourg, de Thionville et de Metz. L'ensemble dessine avec les Vosges une sorte de nasse formant ce qu'on appelle « le couloir de Delme » dans lequel il est très périlleux de s’aventurer. Ce danger avait été clairement exposé par les différents stratèges français, notamment le lieutenant-colonel Grouard, mais l'état-major estimait qu'avec des moyens adéquats ces offensives étaient possibles. En conséquence, le plan XVII avait prévu de masser dans la région deux fortes armées appuyées par des unités de réserve, au total vingt-quatre divisions, ce qui représentait le tiers de l’Armée française4.
Les stratèges allemands ont depuis longtemps parfaitement anticipé le fait qu'en cas de guerre, les Français tenteraient, quoi qu'il arrive, de reprendre leurs provinces perdues d'Alsace et de Lorraine. Ils ont donc entrepris d'importants travaux de fortifications et ont entraîné leurs troupes en prévision d'offensives françaises dans cette région. Ils pensaient que de telles opérations seraient vouées à l'échec et leur offriraient l’occasion d’une contre-attaque qui pourrait se transformer en une véritable bataille décisive à leur avantage. Associée à leur manœuvre d’encerclement par la Belgique prévue par le plan Schlieffen, cette contre-attaque leur permettrait d'obtenir l’anéantissement plus rapide et plus complet des armées françaises. En 1912, le généralissime allemand Helmuth von Moltke fait établir un plan en ce sens visant à attirer les Français dans la région des étangs située entre Morhange et Fénétrange, les exposant à des attaques de flanc lancées depuis la place forte de Metz à gauche et à partir des Vosges à droite : ce sera le « piège Nied-Sarre », du nom des deux rivières formant le fond de cette nasse géographique. La combinaison de ce plan s'ajoutant à une série de décisions hasardeuses prises par le haut commandement français dans les derniers jours précédant la bataille de Morhange offrent aux Allemands une occasion de victoire qui dépasse toutes leurs attentes.
La suite sur WIKI : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_ ... Nied-Sarre
Alors que le Grand Quartier général (GQG) prétend que les Allemands sont en retraite et qu'il n'y aurait devant lui que des arrière-gardes, Castelnau bute soudain sur des forces considérables fortement appuyées par de l'artillerie lourde.
La 2e armée française, composée notamment des 15e, 16e, 20e corps d'armées et du 2e groupe de division de réserve (2e GDR commandée par le général Léon Durand), subit de lourdes pertes et doit se replier sur Nancy. Heureusement, Castelnau réussit à reformer son armée qu'il peut alors lancer dans une manœuvre de flanc qui va infliger une lourde défaite aux Allemands qui le poursuivent. C'est la bataille de la Trouée de Charmes (24-27 août). Il empêche ainsi les armées françaises qui se replient vers Paris d'être tournées par la droite et rend possible la bataille de la Marne. Au moment où les autres armées remportent la victoire de la Marne, Castelnau bloque une nouvelle offensive allemande visant Nancy : c'est la bataille du Grand-Couronné (4-13 septembre). Cela lui vaut le surnom de « sauveur de Nancy »
Philou
Morhange (Moselle)
avant 1914
Place de la république
Après la 1° guerre 14/18
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Ce qu' il faut savoir sur Morhange
La Place en 1910
La bataille de Morhange, en allemand Schlacht bei Mörchingen, est l'une des premières grandes batailles de la Première Guerre mondiale lors de sa première phase (la bataille des Frontières). Elle se déroule les 19 et 20 août 1914 sur un front qui s'étire sur près de 30 kilomètres impliquant les villages de Morhange et de Dieuze dans l'actuel département de la Moselle, alors territoire allemand.
Le piège Nied-Sarre
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la France entre en guerre sans véritable plan d’opérations. Le plan XVII n'est en réalité qu'un plan de mobilisation et de concentration des forces françaises préparé en 1913. Il doit son nom au fait d'être le 17e depuis la fin de la guerre franco-allemande de 1870. Le généralissime français, le général Joseph Joffre a simplement indiqué dans la directive secrète qu’il signe le 7 février 1914 qu'il entend lancer dès le début des hostilités deux offensives dans l'est de la France visant à reconquérir tout ou une partie des provinces perdues d'Alsace-Lorraine. Or, une telle manœuvre n'est pas sans risque. Les Allemands ont établi dans cette région les formidables places fortes de Strasbourg, de Thionville et de Metz. L'ensemble dessine avec les Vosges une sorte de nasse formant ce qu'on appelle « le couloir de Delme » dans lequel il est très périlleux de s’aventurer. Ce danger avait été clairement exposé par les différents stratèges français, notamment le lieutenant-colonel Grouard, mais l'état-major estimait qu'avec des moyens adéquats ces offensives étaient possibles. En conséquence, le plan XVII avait prévu de masser dans la région deux fortes armées appuyées par des unités de réserve, au total vingt-quatre divisions, ce qui représentait le tiers de l’Armée française4.
Les stratèges allemands ont depuis longtemps parfaitement anticipé le fait qu'en cas de guerre, les Français tenteraient, quoi qu'il arrive, de reprendre leurs provinces perdues d'Alsace et de Lorraine. Ils ont donc entrepris d'importants travaux de fortifications et ont entraîné leurs troupes en prévision d'offensives françaises dans cette région. Ils pensaient que de telles opérations seraient vouées à l'échec et leur offriraient l’occasion d’une contre-attaque qui pourrait se transformer en une véritable bataille décisive à leur avantage. Associée à leur manœuvre d’encerclement par la Belgique prévue par le plan Schlieffen, cette contre-attaque leur permettrait d'obtenir l’anéantissement plus rapide et plus complet des armées françaises. En 1912, le généralissime allemand Helmuth von Moltke fait établir un plan en ce sens visant à attirer les Français dans la région des étangs située entre Morhange et Fénétrange, les exposant à des attaques de flanc lancées depuis la place forte de Metz à gauche et à partir des Vosges à droite : ce sera le « piège Nied-Sarre », du nom des deux rivières formant le fond de cette nasse géographique. La combinaison de ce plan s'ajoutant à une série de décisions hasardeuses prises par le haut commandement français dans les derniers jours précédant la bataille de Morhange offrent aux Allemands une occasion de victoire qui dépasse toutes leurs attentes.
La suite sur WIKI : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_ ... Nied-Sarre
Alors que le Grand Quartier général (GQG) prétend que les Allemands sont en retraite et qu'il n'y aurait devant lui que des arrière-gardes, Castelnau bute soudain sur des forces considérables fortement appuyées par de l'artillerie lourde.
La 2e armée française, composée notamment des 15e, 16e, 20e corps d'armées et du 2e groupe de division de réserve (2e GDR commandée par le général Léon Durand), subit de lourdes pertes et doit se replier sur Nancy. Heureusement, Castelnau réussit à reformer son armée qu'il peut alors lancer dans une manœuvre de flanc qui va infliger une lourde défaite aux Allemands qui le poursuivent. C'est la bataille de la Trouée de Charmes (24-27 août). Il empêche ainsi les armées françaises qui se replient vers Paris d'être tournées par la droite et rend possible la bataille de la Marne. Au moment où les autres armées remportent la victoire de la Marne, Castelnau bloque une nouvelle offensive allemande visant Nancy : c'est la bataille du Grand-Couronné (4-13 septembre). Cela lui vaut le surnom de « sauveur de Nancy »
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Re: Cartes postales
Histoire
Au Moyen Âge, les terres ont appartenu aux moines de l'Hôtel-Dieu de Paris.
Érigée en paroisse au XVIe siècle, Viroflay est rachetée en 1695 par la famille royale à la veuve du chancelier Michel Le Tellier, marquis de Louvois, seigneur de Chaville et de Viroflay. Son fils est alors secrétaire d'État à la guerre du roi (un poste qu'il a hérité de son père) : il deviendra chef de l'armée royale après la mort de Turenne. Louis XIV incorpore Viroflay dans le domaine des chasses royales, le Grand Parc. Viroflay est donné au Grand Dauphin, qui possède le château de Meudon. Quelques aristocrates y construisent des résidences proches des forêts riches en gibier. La paroisse restera « royale » jusqu'à la Révolution.
Sous Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, Viroflay était la seule paroisse à être traversée à la fois par la Cour et l'armée royale entre Versailles et Paris. Venant de Versailles, à la pointe de Chaville, l'armée prenait le chemin direct vers Paris (devenu « Pavé des Gardes »), par les hauteurs de la forêt de Meudon, tandis que la Cour passait par le fond de la vallée jusqu'au pont de Sèvres, les carrosses ne pouvant monter des pentes trop fortes.
Du XVIIe au XIXe siècle, Viroflay connaît une importante activité de blanchisserie grâce à la présence d'eaux vives (ru de Marivel, ruisseaux descendant des collines) et à la proximité de la Cour et de la ville de Versailles.
Avant la Révolution, les déportés emmenés de Paris à Saint-Martin-en Ré où ils embarquaient vers Cayenne ne pouvaient recevoir la grâce royale dès qu'ils avaient dépassé le relais de poste « L'Écu de France ». Alors ils ne pouvaient plus qu'espérer « la grâce de Dieu », dont ce lieu porte le nom. 1839 : arrivée du chemin de fer en gare de Viroflay-Rive Droite. Par la suite, en 1840 et 1902, deux autres lignes de chemin de fer relient Viroflay à Versailles et Paris. De banlieue de Versailles, Viroflay devient banlieue de Paris.
1857 : mise en service de la ligne de tramway de Sèvres à Versailles qui dessert Viroflay. Elle sera remplacée par une ligne d'autobus en 1934. Elle est aujourd'hui devenue la ligne de bus RATP 171. 2008 : implantation du centre régional de formation professionnelle des avocats (CRFPA) du ressort de la cour d'appel de Versailles, l'HEDAC (pour Haute École des avocats conseils). Avec près de 400 étudiants, cette école est le premier centre universitaire de la ville.
Gastronomie
L'« omelette Viroflay » est une omelette farcie d’épinards cuits, de jambon et de gruyère.
Le « monstrueux » est une variété d'épinard, spécifique de Viroflay où il était autrefois cultivé.
Héraldique
Les armes de Viroflay se blasonnent ainsi :
parti, au premier d'azur à trois lézards d'argent posés en pal rangés en fasce, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or, au deuxième de gueules au chêne arraché d'or, au chef d'azur chargé d'une fleur de lys d'or.
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Re: Cartes postales
Située dans le canton de Sallanches en Haute-Savoie, son important essor touristique remonte aux années 1910 lorsque la famille Rothschild décida d'en faire un de ses lieux de villégiature. Il s'agissait pour eux de bâtir une concurrente française à la station suisse de Saint-Moritz. La volonté était de créer une station de sports d'hiver portant le symbole de l'art de vivre à la française. Megève a été très convoitée dès ses débuts, les plus grandes têtes couronnées y ayant fait des séjours.
Le nom Mégève, proprement Medzève en savoyard, Media aquarum6 signifie au milieu (*medz < latin medium) des eaux (ève < latin acqua), se référant à sa position géographique au milieu de l'Arbon et de l'Arly, ou peut-être entre les deux torrents qui forment l'Arly, le ruisseau du Glapet et le ruisseau du Planay6. On estime que le nom pourrait également provenir de meg, « montagne » associé au suffixe -ève, signifiant « entre les montagnes ».
On trouve la mention Megève, Megeva en 1212, Prior de Megeva vers 1344, Mégêve en 1791. Si l'on a utilisé les graphies Mégève ou Megève indifféremment au cours des siècles suivants, l'orthographe actuelle a été fixée par décret le 27 février 1961.
Lieux et monuments
La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques.
Le donjon dit « La Tour de Demi-Quartier », situé sur la place de l'église où est installée la mairie de Demi-Quartier. Il s'agit de l'ancienne demeure des Capré, seigneur de Megève.
Église Saint-Jean-Baptiste, dont les parties les plus anciennes remontent au XIIIe siècle avec sa porte en bois de 1692, et qui côtoie le prieuré bénédictin fondé au XIIe siècle. L'église et son clocher à bulbe.
Héraldique
D’azur à une tête et col de chèvre coupés d’argent, au chef d’or.
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Re: Cartes postales
Toponymie
Selon l'interprétation la plus répandue, le mot « Canet » viendrait de la base indo-européenne « kan » , signifiant « hauteur ». La colline, dominant la mer, sur laquelle se sont édifiés par la suite le château vicomtal et le village, serait donc à l'origine du toponyme.
Les premières mentions écrites connues du nom de Canet sont villa Kanedo (1017), Castellum de Caned (1050), et Canetum (1052).
Le nom de Canet reste officiellement identique lors de la création des communes à la Révolution française. Celui-ci ne changera qu'à l'occasion de la fusion avec Saint-Nazaire en 1971 pour devenir Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Lorsque les deux communes se séparent en 1983, Canet devient Canet-en-Roussillon, nom conservé jusqu'à aujourd'hui
Préhistoire et Antiquité
L'occupation du site de Canet est très ancienne, ainsi qu'en attestent deux nécropoles de la civilisation des champs d'urnes découvertes sur les sites de Bellevue et des Hospices15.
Des traces d'occupation romaine ont été découvertes au Puig del Baja (situé à l'est de l'actuel village, vers la mer) et fouillées dans les années 1980 sous l'égide de l'association des Amis du Vieux Canet. De la céramique a alors été exhumée, ainsi que les fondations de plusieurs constructions qui n'ont pu être clairement identifiées du fait de leur mauvais état de conservation. Sur ce même site ont été découverts des vestiges plus récents, remontant à l'époque wisigothique (VIe et VIIe siècles). Là aussi des céramiques ont été mises au jour, ainsi que des substructions laissant penser à la présence d'un habitat wisigothique.
Depuis l'époque romaine, des salins existent à Canet au lieu-dit Els Salissos, situé entre l’étang, la colline de l’Esparrou et le village.
L'habitat se fixe ensuite sur le site de l'actuel village, à proximité du château, du fait de l'insécurité grandissante au VIIIe siècle.
C'est sans doute à cette époque que les premières fortifications sont établies. Le château proprement dit est cité vers 1050, sous le règne de Gausfred II, alors comte du Roussillon. Les seigneurs de Canet sont durant les siècles qui suivent des personnages relativement puissants, possédant de nombreuses terres. La seigneurie devient vicomté de Canet en 1322.
Au début du XVIIIe siècle la forteresse est définitivement abandonnée par l'armée : elle servira alors de carrière de pierre à la population du village.
Époque moderne : naissance de la station balnéaire
Le développement de la viticulture au XIXe siècle permet de relancer l'économie locale5.
Jusqu'au début du XIXe siècle, la côte n'est pas habitée. Sur la carte d'État Major (début/milieu du XIXe siècle), ne figurent que des batteries côtières ("Batteries Counillières", "Batterie de la Basse").
Au XIXe siècle, les remparts sont abattus (ou du moins les portions qui n'étaient pas intégrées à des habitations). Les « bains de mer » et les activités connexes commencent alors à se développer, après quelques prémices au XVIIIe siècle. Le premier établissement pour baigneurs de la côte est créé à Canet en 1849 par Louise Lombard.
Dès 1854, un premier règlement municipal détermine quelles doivent être les tenues de bains et des zones distinctes de baignades pour hommes et femmes séparées.
Héraldique
Les armes de Canet-en-Roussillon se blasonnent ainsi : d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.
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Re: Cartes postales
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Re: Cartes postales
Tonnerre apparaît à l’époque romaine sous le nom de Tornodurum, « forteresse » pour les Lingons ; elle est le capitale du Pagus tornodorensis. À Tonnerre, sur la vallée de l’Armançon, s’est créé le Comté de Tonnerre, qui a servi de point de passage entre Paris et Dijon, à l’époque où le roi de France avait des visées sur le duché de Bourgogne.
En 2005, des recherches au lieu-dit Les Petits Ovis ont permis de découvrir que le site était occupé par une nécropole datant de la fin de l’âge du Bronze. Le Petit BéruN 1 est un site archéologique du bronze final.
Moyen Âge
Au cours de cette période, de nombreux ateliers de tanneurs sont apparus le long de l'Armançon ou près de la Fosse Dionne pour travailler les peaux.
Curiosité
La fosse Dionne, source vauclusienne, au débit important, et aménagée en lavoir avec bassin circulaire au XVIIIe siècle. Cette curiosité touristique est un bassin aux eaux vert émeraude, serti dans une galerie couverte de tuiles de Bourgogne. Le site était voué à une divinité antique d’où le nom « Divona », qui signifie « Divine », évolué en « Dionne ».
La fosse Dionne est une source karstique dite source vauclusienne1, située dans le centre-ville de Tonnerre (département de l'Yonne). Elle est alimentée par les infiltrations des précipitations dans le plateau calcaire avoisinant ainsi que par les pertes d'au moins une rivière. La fosse Dionne est remarquable par son débit (en moyenne 300 litres par seconde) et la taille de son réseau hydrogéologique qui s'étend jusqu'à plus de 40 km. Sa présence est à l'origine de la création de la ville de Tonnerre. Un lavoir élaboré a été aménagé autour de la source au XVIIIe siècle.
L’hôtel d'Uzès, maison natale du chevalier d'Éon, devenue propriété de la Caisse d'épargne depuis 1879. Le bâtiment, restauré profondément en 1888, est décoré de fresques murales du peintre Georges Henri Carré. Tonnerre compte de nombreux autres hôtels particuliers. Blasonnement
« De gueules à la bande d'or ».
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- Philou 33
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Re: Cartes postales
Le Touquet-Paris-Plage, appelée Paris-Plage jusqu'au milieu du XXe siècle puis Le Touquet depuis dans le langage courant, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France dans la région naturelle du Marquenterre.
Située sur la Côte d'Opale, au sud de Boulogne-sur-Mer, au bord de la Manche et à l'embouchure de la Canche, cette station balnéaire de 4 223 habitants accueille jusqu'à 250 000 personnes l'été.
Le Touquet est le nom géographique de la pointe située à l'embouchure de la Canche, rive gauche, sur la côte du Pas-de-Calais, à 23 km au sud de Boulogne-sur-Mer.
Le nom Touquet apparaît pour la première fois en 1758, avec l'appellation « pointe du Touquet », sur la carte générale de la France, établie sous la direction du cartographe César-François Cassini.
Toponymie
En vieux français le touquet signifie « le tournant ». Cela viendrait de l'expression très ancienne, datant du Moyen Âge, « al touquet del rue » qui signifie « au tournant de la rue », on disait, à l'époque, que telle auberge était située « al touquet del rue ». C'est en effet à un tournant que se trouve située la commune, à l'extrême pointe nord de la Picardie, et plus précisément des Bas-Champs, sur la rive gauche de l'estuaire de la Canche.
Les traces les plus anciennes de la présence de l'homme remontent au Paléolithique. Un outillage de petites pointes et de lames, datées du Mésolithique, montre que les populations de cette époque vivaient de chasse, de pêche et de récolte de végétaux sauvages.
La rue de Paris et le Tramway du Touquet, avant la Première Guerre mondiale. Héraldique
Au 1er d'or à trois bandes d'azur, au phare d'argent, allumé du champ, posé sur une dune de sinople émergeant d'une mer d'argent, brochant sur le tout, à la bordure de gueules, au 2d de gueules à la nef d'argent voguant sur une mer du même mouvant de la pointe et au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or.
Détails
Le premier du parti est aux armes du Ponthieu et le phare évoque l'importance historique qu'eurent les premiers phares à la genèse de la ville.
Le second du parti reprend les armes de la ville de Paris, allusion à l’ajout de « Paris-Plage » au nom d’origine du lieu, en 1882.
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- LANDERIBA
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Re: Cartes postales
Sainte-Enimie est une ancienne commune française située dans le département de la Lozère, en région Occitanie. Elle a été intégrée en 2017 à la commune nouvelle de Gorges du Tarn Causses.
Histoire
La commune tire son nom d'Énimie, princesse mérovingienne et sainte du VIIe siècle dont la légende prit place dans les environs ; cependant, la graphie retenue pour le nom officiel de la commune ne comporte pas d'accent sur le « E ».
Le haut Moyen Âge est marqué par la légende d'Énimie, la princesse atteinte de la lèpre. Fille de Clotaire II, sœur de Dagobert Ier, ayant donc vécu au VIIe siècle. Énimie aurait guéri de la lèpre dont elle était atteinte, grâce aux eaux de la source de la Burle. Nommée abbesse, elle aurait fondé un monastère, autour duquel le village s'est développé.
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame-du-Gourg du XIVe siècle où l'on pourra apprécier les diverses statues de bois et de pierre des XIIe et XVe siècles, sans oublier la céramique retraçant la vie d'Énimie.
Le monastère fortifié : une abbaye dont il ne reste aujourd'hui que trois salles à savoir l'entrée, la crypte et la salle capitulaire.
L'ermitage, une grotte, a été aménagé au fil des siècles et des pèlerinages. Il abrite aujourd'hui une chapelle. La source de la Burle : c'est dans cette source qu'Énimie se serait baignée, et aurait été guérie de la lèpre. C'est par ailleurs cette source qui avait donné son nom primitif au village de Burlatis. Cette source est de type vauclusien.
L'ensemble mégalithique de l'Aire des Trois-Seigneurs.
La Croix de Sainte-Enimie.
La Croix de Champerboux.
Le château de Prades.
Héraldique Le blasonnement de Sainte-Enimie est :
d'azur à l'écusson d'or chargé de six tourteaux de gueules en orle, accompagné de trois fleurs de lys aussi d'or, au chef bastillé de cinq pièces cousu de gueules chargé d'une couronne à l'antique d'or, accostée de deux lys de jardin d'argent, tigés et feuillés d'or, mouvant du trait du chef.
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- Philou 33
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Re: Cartes postales
Toponymie
"Beaune" est l'évolution étymologique du mot gaulois latinisé "Belena". Belena est le nom de la source autour de laquelle s'est établie la bourgade. Le nom de cette source est issu du patronage du dieu gaulois Belenos, divinité des eaux vives.
24 Heures de Beaune
C'est une course de vélos originaux se déroulant sur vingt-quatre heures. Cette manifestation est organisée sur un weekend du mois de mai, dans le quartier des Peupliers. Originellement du samedi au dimanche, le départ et l'arrivée se faisaient à 16 heures, depuis 2010 elle se déroule désormais du vendredi au samedi, le départ et l'arrivée se font à 20 heures.
Les vélos sont des tandems à trois roues (deux roues avant et une roue arrière) avec une fourche rigide ou pendulaires. Ils sont généralement décorés de plaques en carton peintes, mais des décors de plusieurs mètres peuvent être créés. Un thème est défini chaque année.
Deux prix sont remis à l'issue de la course : le prix du vainqueur, pour l'équipe qui a remporté la course, et le prix du plus beau vélo. Les équipes participantes ont donc le choix de concourir pour la victoire sportive ou pour l'effort artistique. Ces deux objectifs sont généralement exclusifs, l'ajout de structures décoratives alourdissent les vélos, et sont un frein évident à l'aérodynamisme, à la maniabilité, et donc à la compétitivité sportive. Des prix sont également remportés par catégories (hommes, femmes, mixtes, jeunes), ainsi que pour le fair-play, et la décoration des stands de chaque équipe.
Le parcours du circuit a une longueur d'un kilomètre environ (1,145 km en 2016), les équipages réalisent entre 100 et 500 tours environ sur les 24 heures. Environ 40 équipages prennent part à la course chaque année.
Viticulture
Beaune est considérée comme la capitale des vins de Bourgogne.
Au nord, au sud et à l'ouest de la commune s'étend la Côte de Beaune sur laquelle se trouvent nombre d'appellations qui comptent parmi les plus prestigieuses des vins de Bourgogne. Elle représente une superficie de 5 980 hectares, soit un peu moins d'un quart du vignoble de Bourgogne. Elle regroupe 20 AOC communales et 331 climats classés en premier cru.
Chaque année depuis 1851, les Hospices de Beaune organisent une vente aux enchères de charité de ses productions, qui bénéficie aujourd'hui d'une portée internationale. En outre, Beaune possède sa propre appellation d'origine contrôlée, le beaune. Cette appellation compte 411 hectares en superficie avec une très forte majorité de vins rouges.
Héraldique
« D'azur à la Vierge tenant l'Enfant Jésus sur son bras senestre, le tout d'argent, les bords de la draperie étant d'or, la mère et le fils auréolés du même, la Vierge tenant de sa main dextre une grappe de raisin de sable tigée et feuillée de sinople, l'Enfant Jésus tenant dans sa main senestre un monde cerclé, cintré et croisé d'or. »
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Bonjour à tous !
Domont (95)
je n'ai pas réussi à trouver tous les emplacements actuels
J' ai pourtant cherché mais impossible à situer l' endroit exact
La gare
Aujourd'hui
T'it vidéo sur Domont
https://www.youtube.com/watch?v=389A6DxJyjo
Philou
Domont (95)
je n'ai pas réussi à trouver tous les emplacements actuels
J' ai pourtant cherché mais impossible à situer l' endroit exact
La gare
Aujourd'hui
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Histoire
Domont est un village de bûcherons et de paysans depuis le Haut Moyen Âge.
Il est attesté en 1105, ou 1108, dans un acte où Rudolphe le BelNote 1 seigneur de Domont, donne l'abbaye bénédictine sise à Domont au Prieuré Saint-Martin-des-Champs à Paris. En 1149 une bulle du pape Calixte II en confirma la donation. Il n'en reste plus de nos jours que la chapelle monastique devenue paroisse sous le patronage de sainte Madeleine.
Durant les siècles qui suivent, le village est la seigneurie de différentes familles : les Montmorency, puis les Villiers, les Billy et les Champluisant.
Lieux et monuments
Domont ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire : Église Sainte Marie-Madeleine, rue / place de l'Église (classée monument historique en 191332): L'église est bâtie dans une seule campagne de travaux pendant les années 1150, sous la direction des bénédictins du prieuré clunisien fondé à Domont en 1108. Le chœur et le transept sont un reflet de la période de transition du roman vers le gothique, avec des chapiteaux à feuilles d'acanthe et des ornementations sous l'influence de l'art roman, mais des arcades déjà brisées.
Héraldique
Les armes de Domont se blasonnent ainsi :
D'or au mont de sinople mouvant de la pointe, au chef d'azur chargé d'un dextrochère d'argent paré d'un brassard d'hermine brochant sur la partition.
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Citadelle secrète : ces choses que vous ignorez sûrement sur la Citadelle de Besançon
La Citadelle de Besançon est l'un des monuments les plus visités en Franche-Comté. Vous pensez le connaître ? Vous ignorez sûrement beaucoup de choses à son sujet. Nous vous emmenons en visite secrète, à la découverte des trésors cachés de ce géant de pierre.
Publié le 25/07/2019 à 15h33 • Mis à jour le 15/06/2020 à 13h43
Doubs Besançon Franche-Comté
La Citadelle de Besançon surplombe fièrement la capitale comtoise, bien posée au sommet de la boucle bisontine. Elle représente une attraction touristique incontournable. Chaque année, 300 000 visiteurs la découvrent. En été, ils sont environ 70 000. Nous prenons peu de risques en écrivant que la grande majorité des Francs-Comtois ont déjà grimpé en haut de ses remparts, visité ses musées et découvert l'intérieur de cette forteresse impressionnante.
La plupart du temps, on la visite librement, sans guide. On déambule à travers les différents espaces. On parcourt le muséum en famille, avec les neveux et nièces, les grands-parents ou entre amis. Les plus intéressés connaissent bien l'histoire de la déportation durant la seconde guerre mondiale et ont découvert cette page sombre à travers le remarquable Musée de la déportation et de la résistance, l'un des premiers à avoir ouvert ses portes en France, en 1971.
Chacun pense connaître suffisamment Vauban, le créateur de génie, à l'origine de nombreuses citadelles à travers la France, inspirant des dizaines de monuments dans le monde entier. Sa statue, aux proportions hors normes, trône d'ailleurs fièrement à l'entrée du site bisontin.
Saviez-vous que Vauban ne s'appelle pas Vauban ? Son vrai nom est Sébastien Le Prestre. On y rajoutera à la fin de son nom "de Vauban", puisqu'il est né sur la terre de Vauban dans le Morvan.
Ces petits détails qui façonnent l'histoire, nous les avons découverts à travers une visite guidée proposée par la Citadelle de Besançon. Ce jour-là, nous sommes deux à nous joindre au groupe. Nous avons chacun déjà visité librement plusieurs fois l'édifice et pensons bien le connaître. La visite s'intitule "Citadelle secrète". Allons-nous y découvrir des choses ? On vous raconte...
La visite "Citadelle secrète", proposée depuis plusieurs années, permet aux visiteurs de mieux connaître les petites histoires et anecdotes de cet ouvrage, de ses moments de vie, de son créateur... avec comme clou du spectacle, l'entrée dans un "tunnel enterré" ouvert au public seulement durant l'été.
Hermine Chapron, médiatrice culturelle, joue son rôle à merveilles. Durant 1h15 de balade, elle nous plonge dans l'Histoire et nous raconte l'oeuvre de Vauban, l'histoire de la ville, sa conquête, les particularismes de l'architecture du lieu ou encore la vie quotidienne des soldats entre le 17ème et le 19ème siècle.
Vauban, un génie visionnaire
Vauban était un génie militaire. Ce dernier était capable de prendre n'importe quelle ville en 48 jours en moyenne. "Sur 40 sièges effectués, il en a gagné... 40 !" nous explique Hermine en poste à la Citadelle de Besançon depuis 5 ans. La jeune femme pleine d'entrain ponctue ses explications d'anecdotes et de blagues devant un groupe de 18 personnes, apparemment bien captivées.
Elle nous explique que les deux tours, celle du roi et celle de la reine ont été érigées en l'honneur de Louis XIV et de sa femme Marie-Thérèse d'Autriche, infante d'Espagne. "Vous remarquerez qu'il y a deux fleurs de Lys sur celle du roi, et une seule sur celle de la reine. À cette époque, ils ont évidemment une vision bien précise de la place de la femme" ironise Hermine.
On s'aperçoit au fil des explications que Vauban a conçu la Citadelle dans son ensemble, en ne laissant aucune place au hasard et à l'improvisation. Ici, un mur en briques qu'on appelle mur traverse. Pourquoi ? Pour que les briques s'effritent sous l'effet des boulets de canon ennemis, contrairement à la pierre qui blesserait les soldats. Là, des trous rappelant les grilles de cachots à prisonniers, à la place de la billetterie et la boutique actuelles. Pourquoi ? Pour montrer aux visiteurs, dès leur arrivée dans la Citadelle, la puissance, la force et la dureté de ceux qui l'occupent.
Besançon l'Espagnole
Saviez-vous que Besançon appartenait aux Espagnols, entre 1664 et 1674 ? Ces derniers avaient commencé à dresser une petite citadelle, dont Vauban dira qu'"elle n'avait que les os". En 1674, Louis XIV alors Roi de France décide de faire tomber les Espagnols et de reprendre Besançon. Il confie le siège de la ville à Vauban, qui très vite se rend compte des points forts de la ville, mais également de ses faiblesses : les collines avoisinantes. Après avoir placé des canons sur ces dernières, il fait tomber la ville en... 3 semaines.
Vauban l'architecte
Hermine nous décrit avec passion les changements majeurs et les constructions qu'entreprend Vauban à Besançon. "Les murs sont élevés à 20 mètres, pour éviter les boulets de canon depuis les collines justement. Vauban s'adapte constamment au territoire. Ce sont les murailles qui suivent la colline, et pas l'inverse" explique notre guide du jour. On y découvre la technique de la tour bastionnée, créée avec du remblais de terre. On apprend que jusqu'à 1000 ouvriers travaillaient à la construction du monument, bâti sur 11 hectares, et qu'il fut achevé en 8 ans pour une somme mirobolante. Louis XIV se demande alors si les murs de cette forteresse n'ont pas été construits en or...
Sébastien Le Prestre met tellement d'efforts à rendre cette citadelle imprenable qu'elle ne sera jamais attaquée au 17ème et au 18ème siècle. On se demande alors si l'architecte militaire n'en a pas un peu trop fait. Enfin, ça a le mérite de freiner l'envahisseur.
Plus tard, la Citadelle sert de caserne militaire. Les soldats s'entassent dans les bâtiments qui jouxtent la place centrale, là où se trouvent désormais la brasserie et le snack. "Les soldats étaient 15 par chambre, pour 5 lits. Et à l'époque, on pensait que l'eau emmenait les maladies, donc on ne se lavait pas ! Je vous laisse imaginer" détaille Hermine, qui pointe ensuite du doigt un enduit sur le mur datant du 17ème siècle. Il servait à donner des cours de balistique aux jeunes soldats. Nous sommes passés des dizaines de fois devant ce rectangle blanchâtre par le passé, sans imaginer qu'il avait une réelle utilité à cette époque.
La jeune femme nous compte l'histoire du puits et de la roue, de la chapelle, de l'occupation allemande, des résistants fusillés durant la seconde guerre mondiale et de la libération par les Américains. Elle finit par nous emmener au tunnel tant attendu, situé derrière une porte bien fermée à l'aide d'une grosse clé en bronze. "Ici, c'est la climatisation naturelle. Attention, c'est en pente et ça glisse" plaisante-t-elle en tirant vers elle la vieille porte en bois. "Ah !!! Super ! On reste là" s'exclame le groupe, plombé par une chaleur pesante, en entrant dans la galerie bien fraîche. On termine la visite avec quelques anecdotes supplémentaires et on apprend pour finir que la Ville de Besançon, après avoir hésité à racheter la Citadelle à l'armée en 1959, finira par l'acquérir pour la modique somme de... 720 euros !
On en aura appris des choses durant cette visite secrète, et humoristique. Grâce à Hermine, son bagou et son humour nous avons tous passé un très bon moment. "Moi, je n'avais rien vu de tout ça avant, pourtant j'étais déjà venu plusieurs fois. La seule chose que je connaissais, c'était l'histoire des murs traverses. Cette guide est vraiment très bien" témoigne Nicolas, un jeune Bisontin accompagné de Mélanie, Franc-Comtoise expatriée à Madrid.
Vous l'aurez compris, on partage cet avis et on vous conseille, même si vous tenez à votre autonomie, de vous joindre au moins une fois à une visite guidée aux côtés d'Hermine, pour percer tous les secrets de cette merveille de calcaire.
La Citadelle de Besançon est l'un des monuments les plus visités en Franche-Comté. Vous pensez le connaître ? Vous ignorez sûrement beaucoup de choses à son sujet. Nous vous emmenons en visite secrète, à la découverte des trésors cachés de ce géant de pierre.
Publié le 25/07/2019 à 15h33 • Mis à jour le 15/06/2020 à 13h43
Doubs Besançon Franche-Comté
La Citadelle de Besançon surplombe fièrement la capitale comtoise, bien posée au sommet de la boucle bisontine. Elle représente une attraction touristique incontournable. Chaque année, 300 000 visiteurs la découvrent. En été, ils sont environ 70 000. Nous prenons peu de risques en écrivant que la grande majorité des Francs-Comtois ont déjà grimpé en haut de ses remparts, visité ses musées et découvert l'intérieur de cette forteresse impressionnante.
La plupart du temps, on la visite librement, sans guide. On déambule à travers les différents espaces. On parcourt le muséum en famille, avec les neveux et nièces, les grands-parents ou entre amis. Les plus intéressés connaissent bien l'histoire de la déportation durant la seconde guerre mondiale et ont découvert cette page sombre à travers le remarquable Musée de la déportation et de la résistance, l'un des premiers à avoir ouvert ses portes en France, en 1971.
Chacun pense connaître suffisamment Vauban, le créateur de génie, à l'origine de nombreuses citadelles à travers la France, inspirant des dizaines de monuments dans le monde entier. Sa statue, aux proportions hors normes, trône d'ailleurs fièrement à l'entrée du site bisontin.
Saviez-vous que Vauban ne s'appelle pas Vauban ? Son vrai nom est Sébastien Le Prestre. On y rajoutera à la fin de son nom "de Vauban", puisqu'il est né sur la terre de Vauban dans le Morvan.
Ces petits détails qui façonnent l'histoire, nous les avons découverts à travers une visite guidée proposée par la Citadelle de Besançon. Ce jour-là, nous sommes deux à nous joindre au groupe. Nous avons chacun déjà visité librement plusieurs fois l'édifice et pensons bien le connaître. La visite s'intitule "Citadelle secrète". Allons-nous y découvrir des choses ? On vous raconte...
La visite "Citadelle secrète", proposée depuis plusieurs années, permet aux visiteurs de mieux connaître les petites histoires et anecdotes de cet ouvrage, de ses moments de vie, de son créateur... avec comme clou du spectacle, l'entrée dans un "tunnel enterré" ouvert au public seulement durant l'été.
Hermine Chapron, médiatrice culturelle, joue son rôle à merveilles. Durant 1h15 de balade, elle nous plonge dans l'Histoire et nous raconte l'oeuvre de Vauban, l'histoire de la ville, sa conquête, les particularismes de l'architecture du lieu ou encore la vie quotidienne des soldats entre le 17ème et le 19ème siècle.
Vauban, un génie visionnaire
Vauban était un génie militaire. Ce dernier était capable de prendre n'importe quelle ville en 48 jours en moyenne. "Sur 40 sièges effectués, il en a gagné... 40 !" nous explique Hermine en poste à la Citadelle de Besançon depuis 5 ans. La jeune femme pleine d'entrain ponctue ses explications d'anecdotes et de blagues devant un groupe de 18 personnes, apparemment bien captivées.
Elle nous explique que les deux tours, celle du roi et celle de la reine ont été érigées en l'honneur de Louis XIV et de sa femme Marie-Thérèse d'Autriche, infante d'Espagne. "Vous remarquerez qu'il y a deux fleurs de Lys sur celle du roi, et une seule sur celle de la reine. À cette époque, ils ont évidemment une vision bien précise de la place de la femme" ironise Hermine.
On s'aperçoit au fil des explications que Vauban a conçu la Citadelle dans son ensemble, en ne laissant aucune place au hasard et à l'improvisation. Ici, un mur en briques qu'on appelle mur traverse. Pourquoi ? Pour que les briques s'effritent sous l'effet des boulets de canon ennemis, contrairement à la pierre qui blesserait les soldats. Là, des trous rappelant les grilles de cachots à prisonniers, à la place de la billetterie et la boutique actuelles. Pourquoi ? Pour montrer aux visiteurs, dès leur arrivée dans la Citadelle, la puissance, la force et la dureté de ceux qui l'occupent.
Besançon l'Espagnole
Saviez-vous que Besançon appartenait aux Espagnols, entre 1664 et 1674 ? Ces derniers avaient commencé à dresser une petite citadelle, dont Vauban dira qu'"elle n'avait que les os". En 1674, Louis XIV alors Roi de France décide de faire tomber les Espagnols et de reprendre Besançon. Il confie le siège de la ville à Vauban, qui très vite se rend compte des points forts de la ville, mais également de ses faiblesses : les collines avoisinantes. Après avoir placé des canons sur ces dernières, il fait tomber la ville en... 3 semaines.
Vauban l'architecte
Hermine nous décrit avec passion les changements majeurs et les constructions qu'entreprend Vauban à Besançon. "Les murs sont élevés à 20 mètres, pour éviter les boulets de canon depuis les collines justement. Vauban s'adapte constamment au territoire. Ce sont les murailles qui suivent la colline, et pas l'inverse" explique notre guide du jour. On y découvre la technique de la tour bastionnée, créée avec du remblais de terre. On apprend que jusqu'à 1000 ouvriers travaillaient à la construction du monument, bâti sur 11 hectares, et qu'il fut achevé en 8 ans pour une somme mirobolante. Louis XIV se demande alors si les murs de cette forteresse n'ont pas été construits en or...
Sébastien Le Prestre met tellement d'efforts à rendre cette citadelle imprenable qu'elle ne sera jamais attaquée au 17ème et au 18ème siècle. On se demande alors si l'architecte militaire n'en a pas un peu trop fait. Enfin, ça a le mérite de freiner l'envahisseur.
Plus tard, la Citadelle sert de caserne militaire. Les soldats s'entassent dans les bâtiments qui jouxtent la place centrale, là où se trouvent désormais la brasserie et le snack. "Les soldats étaient 15 par chambre, pour 5 lits. Et à l'époque, on pensait que l'eau emmenait les maladies, donc on ne se lavait pas ! Je vous laisse imaginer" détaille Hermine, qui pointe ensuite du doigt un enduit sur le mur datant du 17ème siècle. Il servait à donner des cours de balistique aux jeunes soldats. Nous sommes passés des dizaines de fois devant ce rectangle blanchâtre par le passé, sans imaginer qu'il avait une réelle utilité à cette époque.
La jeune femme nous compte l'histoire du puits et de la roue, de la chapelle, de l'occupation allemande, des résistants fusillés durant la seconde guerre mondiale et de la libération par les Américains. Elle finit par nous emmener au tunnel tant attendu, situé derrière une porte bien fermée à l'aide d'une grosse clé en bronze. "Ici, c'est la climatisation naturelle. Attention, c'est en pente et ça glisse" plaisante-t-elle en tirant vers elle la vieille porte en bois. "Ah !!! Super ! On reste là" s'exclame le groupe, plombé par une chaleur pesante, en entrant dans la galerie bien fraîche. On termine la visite avec quelques anecdotes supplémentaires et on apprend pour finir que la Ville de Besançon, après avoir hésité à racheter la Citadelle à l'armée en 1959, finira par l'acquérir pour la modique somme de... 720 euros !
On en aura appris des choses durant cette visite secrète, et humoristique. Grâce à Hermine, son bagou et son humour nous avons tous passé un très bon moment. "Moi, je n'avais rien vu de tout ça avant, pourtant j'étais déjà venu plusieurs fois. La seule chose que je connaissais, c'était l'histoire des murs traverses. Cette guide est vraiment très bien" témoigne Nicolas, un jeune Bisontin accompagné de Mélanie, Franc-Comtoise expatriée à Madrid.
Vous l'aurez compris, on partage cet avis et on vous conseille, même si vous tenez à votre autonomie, de vous joindre au moins une fois à une visite guidée aux côtés d'Hermine, pour percer tous les secrets de cette merveille de calcaire.
- Fichiers joints
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A la r'voyure
djef
A la r'voyure
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Re: Cartes postales
Hello !
La citadelle Vauban classées au patrimoine mondial de l’UNESCO est sous la protection de mon Régiment.
http://besancon.tv/page.php?id=627&lang ... d_prod=478
Le 19 °RG avec ses Sapeurs d'Afrique est à Besac, cantonné au quartier Joffre, de mon temps à la caserne Vauban (détruite pour faire des logements sociaux )
Entreprendre et Réussir
La citadelle Vauban classées au patrimoine mondial de l’UNESCO est sous la protection de mon Régiment.
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Le 19 °RG avec ses Sapeurs d'Afrique est à Besac, cantonné au quartier Joffre, de mon temps à la caserne Vauban (détruite pour faire des logements sociaux )
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C'était hier..... disons avant-hier! Et entre-temps, la barbe a blanchi.
- LANDERIBA
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II est beau en soldat militaire le chef !!!!
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Depuis notre chef a pris du galon, un homme qui sait rassembler
Buen dia, Benjamin.
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On est toujours fier de son régiment et tu as bien raison ! !
Pour moi, c'était le 16 ieme Dragon.
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Re: Cartes postales
,C'est cheunous en pays des cruches , à deux pas de Guédelon. Si vous êtes de passage en Puisaye faites un tour au couvent, ses expositions de poteries valent le déplacement.
http://www.lecouventdetreigny.com/
Benjamin.
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Saint-Sauveur-en-Puisaye est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est localisée au cœur de la région naturelle de la Puisaye et constitue une place réputée pour la poterie.
La ville est particulièrement connue pour être la ville natale de la romancière Colette.
Lieux et monuments
Le musée Colette, au château Saint-Sauveur, retrace la vie de l'écrivain. Une exposition temporaire y est présentée tous les ans. La maison natale de Colette est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2011.
Le donjon de Saint-Sauveur-en-Puisaye (nommée localement Tour Sarrazine) du XIe siècle : elle est de forme ovoïde et est classée au titre des Monuments historiques depuis 1996. Héraldique
D'azur aux deux fasces d'or, surmontées de trois étoiles du même rangées en chef.
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Ribeauvillé (Rappoltsweiler en allemand, Rappschwihr en alsacien) est une commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Les édifices classés "Monuments historiques" de la commune
L'ensemble des trois châteaux (Château du Girsberg, de Haut-Ribeaupierre et de Saint-Ulrich) fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques (MH) depuis 1841 et 1930.
L'église catholique Saint-Grégoire fait l’objet d’un classement au titre des MH depuis le 13 janvier 1994 et son orgue.
L'église de l'ancien hôpital fait l’objet d’un classement au titre des MH depuis le 6 décembre 1898
Héraldique
Les armes de Ribeauvillé se blasonnent ainsi :
« D'argent à la main bénissant de carnation posée en pal et habillée d'azur, accompagnée de trois écussons de gueules, deux et un.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lunbrun et Lumbrun en 1050 et 1102.
Lieux et monuments
Château de Lauresse, du XVIIe siècle, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 2 mars 1970. Église Saint-Martin, des XIIe et XVe siècles, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 5 décembre 1973. Château de l'Aunay ou manoir de la Grand' Maison, du XVe siècle JP
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Toponymie
Dans le passé, la commune s'appelait : Saint Leu sur Oise et Côte-de-la-Liberté-sur-Oise sous la Révolution.
Histoire
Le site a été fréquenté pendant la préhistoire comme en témoignent des silex taillés de l'époque acheuléenne. Une cité gallo-romaine y fut construite dont on a pu retrouver des vestiges puis occupée aux époques mérovingienne et carolingienne. L'église renferme un sarcophage de l'époque mérovingienne contenant les bottes franques d'un paysan, découvert à Thiverny.
En 1081, Hugues, comte de Dammartin, et seigneur du lieu donnera l'église de Hescerent. Les moines en firent un prieuré. Pour se protéger des pillages durant la guerre de Cent Ans, les moines fortifièrent le monastère, une partie de ces fortifications est encore visible aujourd'hui. En 1419, 1430 et 1436, les Anglais pillèrent et incendièrent Saint-Leu et son église.
Le château de la Guesdière, château du XVIIe siècle où est installé l'hôtel de ville. Il abrite une peinture murale de l'époque et possède des jardins à la française. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les carrières de pierre souterraines environnantes furent occupées par les Allemands pour l'assemblage et le stockage de missiles V12. En conséquence, lors de l'opération Crossbow, l'aviation alliée bombarda massivement le bourg et ses environs, détruisant Saint-Leu à 85 %.
Nota: La pierre de Saint-Leu, utilisée abondamment dans les monuments de Paris, tire son nom de cette commune où elle fut exploitée depuis le Moyen Âge.
Héraldique
Les armes de Saint-Leu-d'Esserent se blasonnent ainsi :
Fascé d'argent et d'azur de six pieces, bordé de gueules .
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Située dans le Périgord pourpre, Bergerac, ville historique, vous invite à une visite passionnante et pittoresque. Prenez le temps de flâner parmi les ruelles bordées de maisons à colombages et les nombreuses demeures d’un autre temps. Au centre de la ville trône l’église notre Dame qui date du 19ème siècle édifiée selon les plans originaux de Viollet le duc, elle est classée au titre des monuments historiques. La ville abrite le musée du tabac, le musée de la ville du vin et de la batellerie et le musée Costi sculpteur du siècle dernier.
Traversée par la rivière Dordogne vous pourrez contempler le va et vient des gabares, bateau traditionnel à fond plat servant jadis au transport des marchandises.
LA GASTRONOMIE…
Le Sud-Ouest est certainement l’une des régions de France où les cuisines sont les plus diversifiées. L’une d’entre elles, la cuisine du Périgord, doit ses saveurs à de savants mélanges.
Toute la gastronomie du Périgord est là : Farci du Périgord, Foie Gras, Truffe, cèpes, magrets, châtaignes… et le vin de Bergerac, avec ses 12 Appellations d’Origine Contrôlée qui accompagne tous ces mets. (Bergerac, Pécharmant, Montravel, Monbazillac,Saussignac, Rosette…)
Vignoble
12 600 hectares pour 12 appellations et un vin de pays produisant 560 000 hectolitres par campagne. Le prix négociant est de 730 euros le tonneau de 900 litres en rouge, un peu plus pour les blancs et le Monbazillac.
12 appellations d’origine contrôlée (AOC) :
Bergerac
Bergerac Rosé
Bergerac Sec
Côtes-de-Bergerac
Côtes-de-Bergerac Blanc
Côtes-de-montravel
Montravel (Rouge et blanc)
Haut-montravel
Saussignac
Monbazillac
Pécharmant
Rosette
Héraldique
Parti, au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'or mises en pal, au 2d de gueules au dragon d'or volant mis en pal.
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Moi non plus car il me semble qu'il n'a jamais mis les pieds dans cette ville....
Savinien de Cyrano, dit de Bergerac, est un écrivain français, né à Paris, rue des Deux-Portes (actuelle rue Dussoubs dans le 2e arrondissement), et mort à Sannois (Val d'Oise) le 28 juillet 1655 .
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« Châtillon, cette petite ville qui semble sortir d’un conte de fée »
Châtillon-sur-Chalaronne, que certains appellent « la cité rose » à cause des carrons utilisés dans la construction des murs des maisons, se démarque par la richesse de son patrimoine habilement préservé, son cadre de vie agréable et son exceptionnel fleurissement.
Le temps semble être suspendu dans cette bourgade souriante qui invite à la flânerie, entre ses nombreuses maisons à colombages, ponts suspendus et allées fleuries, imposantes halles du XVe siècle, remparts et porte de Villars… Le passé prestigieux de Châtillon se dévoile à chaque détour de rue.
L'ancien château
Construit par les seigneurs de Châtillon vers l’an 1000, il voit naître saint Étienne de Châtillon, futur chartreux. Il échoit en 1272 aux comtes de Savoie qui lui trouvent un intérêt stratégique non négligeable. De plus, la taille des bâtiments leur permet d’y donner des réceptions. En 1598, Henri IV déclare la guerre à la Savoie. La Bresse est envahie et le château de Châtillon rasé. Il ne reste plus alors que l’enceinte avec sa porte d’entrée en ogive et les fondations de quatre tours sur les sept qu’elle comptait à l’origine.
Les halles
La maison du marché a été remplacée en 1440 par des halles à l’allure de cathédrale : 80 m de long, 20 m de large et 10 de haut. Le bâtiment partagé en trois travées est soutenu par d’énormes piliers de chêne sur lesquels repose la charpente également en chêne. Détruites en partie en 1670 par un incendie, elles seront reconstruites à l’identique grâce à la générosité de Mlle de Montpensier comtesse de Châtillon, qui autorisa les habitants à prendre le bois nécessaire dans sa forêt de Tanay.
Elles accueillent, tous les samedis matins, le marché aux produits frais et servent de refuge aux manifestations de plein air surprises par les intempéries.
Cet édifice médiéval, l’église Saint-André et les maisons à colombage de la place ainsi que celles de la rue Commerson constituent le cœur de la vieille ville.
Patrimoine naturel
Arboretum : Site remarquable, cet arboretum surprend par sa grandeur et par la diversité des arbres qu’il abrite. Toute l’année, ses 12 hectares sont ouverts pour faire découvrir 350 variétés d’arbres du monde entier, de même que des espèces rares comme l’arbre aux mouchoirs ou bien le buisson pleureur de perles. Au cœur de l’arboretum, il y a un joli plan d’eau.
Héraldique
Écartelé de gueules et d'azur, à la croix d'argent brochant, chargée en cœur d'une étoile aussi de gueules.
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Toponymie
Saint-Germain trouve son origine de la construction, par le roi de France Robert II le Pieux (972-1031), d'un monastère dédié à saint Germain.
L'origine du déterminant complémentaire -en-Laye tient à sa situation dans l'ancienne forêt de Lida qui couvrait toute la région. Le nom complet de Saint-Germain-en-Laye peut donc se comprendre comme « Saint-Germain-dans-la-forêt-de-Lida »
Le château, son parc et la terrasse
Le château de Saint-Germain-en-Laye fut l'une des principales résidences des rois de France à partir de Louis VI le Gros, jusqu'à Louis XIV. L'édifice actuel, de style Renaissance, fut reconstruit sous François Ier et restauré sous Napoléon III. Il conserve une très belle Sainte-Chapelle (XIIIe siècle) de style gothique et un donjon du XIVe siècle. Il abrite aujourd'hui le musée d'Archéologie nationale. La terrasse du château construite par Le Nôtre de 1669 à 1674, s'étend en ligne droite sur 2 400 mètres de long sur 30 de large. Elle relie le centre de Saint-Germain au château du Val.
L'église paroissiale Saint-Germain, qui fait face au château, a été démolie et reconstruite en 1824 par l'architecte Potain, dans un style inspiré des basiliques paléochrétiennes, et fut restaurée par Joseph Nicolle de 1848 à 1854. Sa façade présente un fronton triangulaire supporté par six colonnes toscanes, dont quatre alignées en façade et deux en retour.
Héraldique
Les armes de Saint-Germain-en-Laye se blasonnent ainsi :
d'azur au berceau semé de fleurs de lys, accompagné en chef d'une fleur de lys et en pointe de cette date : 5 7bre 1638, le tout d'or.
Le 5 septembre 1638 est la date de naissance de Louis XIV. Ce blason a été accordé à la ville par lettres patentes du 17 août 1820 par le roi Louis XVIII.
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